Table des matières
Les recherches sur les GINHOUX des Cévennes
La trace la plus ancienne dans les Cévennes
Ce groupe de GINOUX (ou GINHOUX ou GIGNOUX avec ou sans particule) provient d’une famille provenant peut-être de la région lyonnaise ou du Piémont italien dans les années 1200 à 1300 et s’installant dans les Cévennes.
Pour le moment, la plus ancienne trace de GINHOUX dans les Cévennes date de l’an 1373 et a été repérée dans l’inventaire des archives départementales du Gard série E volume 5 :
- dans la famille de LAUDUN d’Aramon, une vente par Pierre Hugolin, damoiseau de Saint-Rémi, coseigneur d’Aramon à Pons GINHOUX, prêtre d’Aramon.
La méthode de recherche
Après de nombreuses découvertes fortuites, une méthode de recherche a été mise en place. Une base de données a été constituée afin d’enregistrer les éléments concernant chaque personnage (acte de vente, de dot, mariage, naissance, décès, testament ou autre…). Cette base de données contient aujourd’hui environ 1500 fiches (de l’année 1373 à 1777) permettant parfois de reconstituer une famille et sa descendance.
Les sources utilisées pour développer les familles GINHOUX des Cévennes sont :
- les inventaires des archives départementales notamment du Gard (bibliothèque numérisée de GENEANET) ainsi que les fonds Chassin du Guerny sur GENEAWIKI,
- la plate-forme de documents numérisés BROZER,
- l’Association des Chercheurs et Généalogistes des Cévennes (ACGC)
- les archives des départements concernés (Gard, Hérault, Lozère, Ardèche…).
- La mémoire familiale (notamment les descendants des GINOUX de Mollans)
Actuellement, les recherches portent plus particulièrement sur :
- les GINHOUX Sieurs ou Seigneurs de la Liquière, de la Coste, de La Roque, du Bouc, de la Reignerie
- les GIGNOUX émigrés suite à leur refus d’embrasser la religion catholique et apostolique romaine:
- les descendants illustres :
- Coco CHANEL,
- GUIZOT,
- Madame GINOUX et son mari, peints par Vincent Van Gogh et son ami Paul Gauguin,
- l’eau oxygénée GIFRER (GIGNOUX frères),
- les autocars GINHOUX…)
- les lieux hors des Cévennes où se sont établis, dans les années 1500, quelques GINOUX :
- Mollans sur Ouvèze (Drôme),
- Chateaurenard (Bouches du Rhône)
- Eyragues (Bouches du Rhône),
- Golfech (Tarn et Garonne)
- …
- les demandes individuelles de recherche d’ancêtres de descendants actuels.
Lieux de vie des GINHOUX des Cévennes (agrandir la carte France, côté Cévennes, petits bonshommes couleur violet)
Les Cévennes, un véritable cluster de GINHOUX
De 1400 à 1500, on constate plus d’une vingtaine de communes différentes habitées par les GINHOUX dans les Cévennes :
- Aramon pour un prêtre
- Roquemaure pour ce même prêtre
- Saint Gilles pour un autre prêtre
- Mercoirol dans la commune de Saint Florent sur Auzonet
- La Lèche dans la commune de Saint Julien des Points
- Aubarine entre les Communes de Rochegude et de Rivières
- Rivières
- Le mas d’Aleyrargues à Barjac
- Saint Ambroix
- le mas du Bouc et la Reignerie, communes de Saint Germain sur Cèze et de Saint Denis, tout près de Saint Ambroix
- Alès et tout près Larnac et La Bedosse
- Vézénobres
- Bagnols sur Cèze
- Auzon
- Rieu
- Saint Victor de Malcap
Et l’on doit mentionner les lieux occupés par mariage par les demoiselles GINHOUX :
- Tharaux
- Portes où se situe le fameux château en forme de proue de navire
- Saint André de Valcroze
- Rochegude
- Montclus
- Ribaute
- Blauzac
- Sabran
- Saint Jean de Maruejols
- Queyruas
Tous ces lieux vont être occupés par des GINOUX plusieurs centaines d’années durant, voire certains lieux jusqu’à nos jours.
Une centaine d’années plus tard, ce sont près de soixante lieux occupés par des GINHOUX dont les premiers lieux ci-dessus et :
- Nîmes
- Saint Jean de Valériscle
- Vallabrègue
- Gaujac
- St Hilaire de Brethmas
- Bernis
- Saint Genies de Gardon
- Saint Dézery
- Saint Julien de Pistrins pour un prêtre
- Valabrix pour un autre prêtre
- Blauzac pour un troisième prêtre
- Les Fumades
- Millau
- Uzès
- Veyras (paroisse du Collet de Dèze)
- Le Bruc (paroisse des Points)
- Gaujac
- Vanmale (paroisse des Chausses)
- Grézans
- St Sauveur de Cruzières (Ardèche)
- Valence (Gard)
- Servas
Et pour les demoiselles GINHOUX :
- Uzès
- Albaron
- Fons sur Lussans
- Saint Martin de Valgagues
- Rousson
- Cavillargues
- Saint Cécile d’Andorge
- Saint Félix
- Collet de Dèze
- Sauve
- La Bastide d’Engras
Et ne sont pas inclus, les lieux plus lointains, occupés par certains d’entre eux comme celui qui s’est installé dans les Baronnies provençales, à Mollans sur Ouvèze ou à Chateaurenard dans les Bouches du Rhône et certainement d’autres à découvrir…
Les GINHOUX dans les années 1300-1400 dans les Cévennes
Vers les années 1350 Les GINOUX repérés dans diverses archives sont :
- Pons prêtre d’Aramon, puis de Vézénobre et enfin de Roquemaure
- Guillaume possédant des terres à Vézénobre (1377)
- Raimond possédant des terres à Vézénobre (1377)
- Jean installé au mas du Bouc et décédé avant 1390 date à laquelle se marient ses deux filles Galburge et Guillerme avec deux frères de BALSIS du mas des Baux à Tharaux
- Bernard installé à Mercoirol , commune de Saint Florent sur Auzonet. Son fils André marie sa fille Jeanne en 1402 avec Bernard COTELIER du village de Portes.
- X installé à Aubarines, entre les communes de Rochegude et de Rivières dont la fille Marie est l’épouse d’un MENEFACIER du château de Rochegude (1390). Un fils de X se prénomme Pierre. On peut faire l’hypothèse suivante : Jean, fils héritier de Pierre et de Vinsonne de La Brosse, ses parents, est le GINHOUX qui auraient eu 22 enfants avec plusieurs femmes dans des lieux différents.
- Bertrand dont le fils Raimond est témoin d’une reconnaissance de dette le 16 mai 1416 à La Balme près des Vans (Ardèche).
Jean GINHOUX, capitaine, notaire
Il est plausible que Jean, probablement un fils de Pierre (voir ci-dessus), installé à Aubarines soit devenu notaire à La Lèche (commune de Saint Jullien des Points en Lozère), se soit marié à Jeanne ROCHIERE. Puis reprend le mas du Bouc paroisse de Saint Germain sur Cèze.
Les 22 enfants de Jean GINHOUX
C’est Jean qui semble avoir eu de nombreux enfants avec plusieurs femmes dans plusieurs lieux. La légende familiale indique 22 enfants. Il décède vers 1466.
Ci-dessous les enfants présumés de Jean par lieu (nous détaillerons, quand cela est envisageable, la vie de chacun des enfants) :
La Lèche
Les enfants de Jean GINHOUX et Jeanne ROCHIER
- Jacques
- Jaumette
- Etienne , marié à Charlotte N. Il s’installe à Saint Jean de Valériscle et en devient le baille. Plus tard, il devient baille de Saint Ambroix. Il décède vers 1549. Il a plusieurs enfants dont
- Anthonie, mariée à Claude REY couturier à Grézac à une lieue du Puy en Velay
- Gabrielle, mariée à Jean FESTE chapelier de Nîmes
- Antoine marié à Anne GINHOUX, leur fille aînée se marie avec son cousin Etienne GINHOUX, fils de Thibault
- Claude
- Marguerite, mariée à Jean BRETON de la Lèche
- Thibault, marié à Isabelle d’Agulhac, profondément protestant, a engendré, entre autres,
- la lignée de François GUIZOT, premier ministre du Roi Louis Philippe, historien, membre de l’Académie française
- la lignée des cousins britanniques, à partir de Pierre de GIGNOUX et Marie de RICHARD réfugiés en 1685 à Genêve puis aux Pays-Bas, en Irlande et en Angleterre
- la lignée des cousins germaniques, à partir de Isaac de GIGNOUX et Marguerite de REY réfugiés à Lausanne (Suisse) en 1685, leur enfants Pierre et Catherine réfugiés à Friedrichstadt (Berlin)
- la lignée des cousins néerlandais, à partir de François de GIGNOUX officier du Roi Louis XV, passé aux Provinces Unies vers 1742
- Barthélémy
- Marguerite
- Florette
Saint Ambroix
- Antoine
- Jean
- Pierre
- Pons abbé de Saint Gilles
Aubarines
- Georges, devient notaire d’Alès dès 1460, se marie avec Gilette de Monteils et sera coseigneur de Larnac et La Bedosse près d’Alès et garde sel de la ville d’Alès. Il décède vers 1514 sans descendance. Sa femme continue de gérer ses biens et ceux de sa nièce jusqu’à son décès. Les biens resteront aux de Monteils.
- Guillaume
- Raimond
- Vincente se marie en 1466 avec Raimond PORTAL et va vivre chez son mari au village de Sabran proche de Barjols. Elle aura 3 filles et 5 fils.
- Pierre, cardeur à Alès, fait son testament avant de se rendre à Saint Jacques de Compostelle en 1500. Il lègue ses biens à sa femme Claude BORNE et à son frère Antoine.
- Guirand
- Louis
- Martin
- Simon
- François
Bagnols
- Antoine
- André
Bonjour.
Faisant des recherches généalogiques sur ma famille aux archives départementales du Gard, je trouve trace de l’inhumation d’une nommée Margueritte Ginoux (ou Ginouz, le déchiffrage du nom étant incertain) le 03 mai 1693 à Robiac (Gard). Elle était l’épouse de Jacques Veau (mon aïeul).
Cordialement.
Bonjour,
En effet, nous avons repéré cet acte de décès à l’adresse : https://www.geneanet.org/cercles/view/colgnecac30d/1952329
C’est la seule trace d’une alliance entre un GINOUX et un VEAU pour l’instant. Au gré de nos recherches, si nous trouvons d’autres indices, nous vous en ferons part. Bonnes recherches de votre côté !
Cordialement
Bonjour, je decouvre une famille dont je doit faire parti, j’ai un vieux arbre genealogique fait par un notable de GENOLHAC 30 mais je ne n’y retrouve pas assez compliquer si quelqu’un pouvez mz donner des indiquatuins ou un coup de main Merci
En effet, la généalogie des GINOUX des Cévennes reste un exercice compliqué. Ce site peut vous aider à établir la vôtre. Nous prenons contact avec vous par email afin de vous accompagner dans ce difficile exercice.