Vu l’importance de cette commune pour un grand nombre de familles décrites dans ce site internet, nous proposons de réaliser un essai sur l’Histoire de La Roque d’Anthéron et de ses habitants. Toute personne souhaitant apporter sa contribution par des anecdotes, photos, etc. peut se manifester par la page « contact« .
XIXème siècle (1815-1914)
Troisième république (1ère partie 1870-1914)
1872 - La crue de la Durance
Durant tout le XIXème siècle la Durance a souvent débordé sur les terres cultivées et les hameaux habités. Au recensement de cette année 1872, Les hameaux de la plaine, de Gontard (habité par les DEYME) et de Silvacane (habité par les CHABAS) ont dû être évacués. Les habitants des hameaux de la plaine ont été recueillis au hameau du Piquet probablement épargné par la crue (de 27 habitants en 1866, il passe à 169 habitants au recensement de mai 1872). Les habitants de Gontard et de Silvacane sont hébergés au bourg, notamment rue du temple. La vallée de Sainte Anne et les Trissonnes situés plus haut que le bourg héberge peut-être des habitants d’une zone du bourg atteinte par la crue (de 35 habitants en 1866, les deux vallées passent à 65 habitants en 1872). Cette inondation de 1872 a dû fortement marquer la mémoire des Rocassiers.

1875 - Départ de 6 familles rocassières pour le Djendel, commune mixte de Jemmapes département de Constantine Algérie
Les familles PALENC, SALVAT, BERTRAND, MASSIE et DEYME décident de tenter leurs chances en Algérie. Lire l’histoire des futurs pieds-noirs de La Roque.
1876 - L'aménagement du bassin de Saint Christophe

En 1874, la commune de Rognes et le physiologiste Grimaud de Caux s’opposent au projet par crainte d’insalubrité prenant l’exemple du bassin de Réaltor. Malgré ces oppositions, un arrêté d’expropriation est publié le 21 mai 1876. La première pierre du bassin est posée le 23 juillet 1876. Le bassin va occuper 20 ha afin de clarifier l’eau du canal de Marseille à raison de 10 m3/seconde.
Explications techniques sur le fonctionnement de ce bassin de décantation sur le site lecanaldemarseille.fr
Sur le lieu d’aménagement nommé Pont sur la commune de La Roque, 85 personnes demeurent en 1876 :
- Un négociant FERAUD et sa famille,
- deux cafetiers, les BRUN et SAVOURNIN,
- un boucher (famille FERAUD)
- deux aubergistes (familles BLANC et CHANTECLERC) et leurs pensionnaires piémontais,
- un cantonnier (famille GIRAUD)
- un charretier (famille VIAL)
- un cultivateur (famille CERRUTI)
- des journaliers, probablement ouvriers du chantier
5 ans après , 59 personnes demeurent au Barcot. Mais ce ne sont plus les mêmes (hors le cultivateur), ni les mêmes métiers.
Une gare appelée Saint Christophe est construite sur la ligne de chemin de fer EYGUIÈRES-AIX qui passe par La Roque d’Anthéron et Meyrargues.
Du côté de la commune de Rognes, demeurent 163 personnes dont très peu de familles. la moitié sont des italiens et l’autre moitié des français venus d’autres départements.. Les métiers sont : mineurs, terrassiers, cantonniers.

Table des matières provisoire
- Situation cadastrale des lieux de vie des ancêtres au XVIIIéme siècle et en 1836
- L’abbaye de Silvacane
- Un peu d’Histoire
- Faits divers au cours des siècles
- La Roque, une longue histoire d’eau
- Liste des Maires par Généprovence
- La Roque aujourd’hui
- Le festival international de piano
- Les futurs pieds noirs de La Roque à Lannoy (Algérie) au cours de l’année 1875
Bibliographie
GALIBERT Thierry – La Roque d’Anthéron & l’Abbaye de Silvacane – Equinoxe 1991
Histoire de ces lieux abondamment illustrée de photos et peintures.
Ci-dessous, Curieuse vidéo voulant montrer le patrimoine et les activités possibles à La Roque.