Cette branche GIGNOUS des GINOUX (ou GIGNOUX) vit :
- dans les vallées vaudoises du versant des Alpes italiennes (ou plus largement du diocèse de Turin) et
- sur le versant français des Alpes, en Dauphiné (notamment à Ristolas dans la vallée du Guil dans le Queyras jusqu’à Cervières dépendant de la république des escartons de Briançon) .
À la recherche des GIGNOUS du Piémont
Cette recherche reste complexe. En prenant l’hypothèse des GIGNOUS faisant partie des pauvres de Lyon réfugiés dans les Alpes dans les années 1200, ce groupe a dû se répartir entre les deux versants des Alpes. A une époque (1500-1600), aux noms ont été rajoutés des surnoms. Souvent le surnom est resté au détriment du nom (comme GIGNOUS dit JANAVEL, GIGNOUX dit GAY,etc.).
- Les GIGNOUX de Ristolas du Queyras et ceux de Cervières (Hautes Alpes) qui vivent en république des escartons de Briançon. Les recherches sont en cours avant publication.
- Les GIGNOUS dit JANAVEL restés au Piémont italien qui ont participé valeureusement à la défense des habitants des vallées vaudoises (notamment le héros des Pâques vaudoises et de la Glorieuse rentrée, le capitaine Josué JANAVEL).
- Les GINOUX ayant émigré à Lourmarin (Vaucluse)
Une famille GINOUX du Val Pelice (Piémont versant italien) émigre vers la fin des années 1400 à Lourmarin. C’est l’époque d’une émigration massive provenant principalement des Alpes vers la Provence et le Comtat Venaissin.
D’un côté, dans les Alpes, l’agriculture de montagne est en pleine mutation. L’élevage se généralise tout en ne demandant peu de main d’oeuvre. De nombreux paysans n’arrivent plus à nourrir suffisamment leurs familles. De plus, dès 1494, démarre la première guerre d’Italie menée par Charles VIII. Les paysans sont prêts à partir.
De l’autre, la France du sud a subi la guerre de cent ans qui a dévasté les campagnes notamment par le pillage des troupes. De 1315 à 1340, de terribles hivers ont raréfiées les récoltes. S’en sont suivis des famines (celle de 1350 en Provence). Enfin, la peste noire a sévi de 1350 à 1450. Toutes ces calamités ont diminué de façon drastique la population en âge de travailler. Les seigneurs locaux et les ordres religieux sont prêts à accueillir de bons travailleurs venus d’ailleurs.