Aucun lien n’a pu être établi entre la plus ancienne trace de Ginoux à Châteaurenard et les Ginoux des Cévennes. Mais la présence de Ginoux à Châteaurenard en 1415, bien avant l’arrivée des Ginoux de Lourmarin laisse à penser à un lien entre les Ginoux de Châteaurenard et les Ginoux des Cévennes.
Table des matières
Les recherches sur les GINOUX de Châteaurenard
La trace la plus ancienne à Châteaurenard
Dans l’inventaire sommaire des archives des Bouches du Rhône antérieures à 1790 rédigé par M. BLANCARD tome 1, un seul GINOUX est cité pour tout le département :
- Guillaume GINOUX de Châteaurenard a une obligation envers un certain Isaac, juif d’Avignon pour lui avoir acheté dix charges de blé.
La méthode de recherche
De très nombreux GINOUX sont nés à Châteaurenard au cours des siècles. Partant de Monsieur GINOUX, mari de Madame GINOUX représentée en peinture plusieurs fois par van Gogh, nous avons remonté ses ancêtres pour arriver à un certain Jean le vieux GINOUX marié dans les années 1550 avec Marguerite ROUX.
Pour cela, nous avons utilisé la base de données de GénéProvence en utilisant toutes les orthographes du nom GINOUX pour les communes de Châteaurenard et de Rognonas.
Nous avons également rechercher dans les tables des registres des notaires d’Avignon (période 1429-1465) afin de repérer des GINOUX à Avignon, sans succès. L’objectif étant de vérifier l’origine de GINOUX venus d’Italie avec les Papes suite au commentaire sur la page Les GINOUX.
Les lieux : Châteaurenard et Rognonas
Séparé du Comtat Venaissin (un autre État) par la Durance, Châteaurenard a dû s’opposer à cet état administré à Avignon pour contenir les eaux tumultueuses de la Durance et ce depuis le Moyen Âge jusqu’à la Révolution. Un bac pour traverser la Durance existait à Châteaurenard et un autre à Rognonas. Châteaurenard dépendait de la viguerie de Tarascon.
Les GINOUX de Châteaurenard dans les années 1500
On trouve les traces de 4 GINOUX de sexe masculin nés dans les années 1520 :
- Antoine marié avec Marguerite LYNE
- François marié avec Peyronne PERRIN
- Jean le vieux marié avec Marguerite ROUX (ancêtre de Joseph Michel le mari de Mme GINOUX peinte par Vincent van Gogh.)
- Jean marié avec Toinette PREVOST
Entre Guillaume et ces 4 hommes, un siècle s’est écoulé, environ 4 ou 5 générations ont pu se succéder. On peut faire l’hypothèse de deux frères Jean et Jean le vieux. Mais Antoine et François peuvent être les enfants d’un ou de deux autres GINOUX.
La généalogie de Joseph Michel GINOUX mari de Mme GINOUX peinte par Vincent van Gogh
Jean le vieux GINOUX dit Tharabeau et Marguerite ROUX, mariés vers 1554 à Châteurenard (Bouches du Rhône)
Jacques GINOUX et Hélène BENOIT d’Avignon, mariés en 1592 à Châteaurenard (Bouches du Rhône)
Mathieu GINOUX et Antoinette CHABERT, mariés en 1624 à Rognonas (Bouches du Rhône)
Michel GINOUX et PAULEAU Françoise, mariés en 1672 à Avignon (Vaucluse)
Pierre GINOUX et Anne MICHEL
Denis GINOUX et Anne Marie BON, mariés en 1742 à Rognonas
Pierre Joseph GINOUX et Marie DUMEN, mariés en 1762 à Châteaurenard
Pierre Denis GINOUX et Anne Marie CALET, mariés en 1795 à Rognonas
Michel GINOUX et Rose Lucie BERTRAND, mariés en 1827 à Rognonas
Joseph Michel GINOUX et Marie JULIEN, mariés en 1866 à Arles (Bouches du Rhône)