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Mollans sur Ouvèze

Où est situé Mollans sur Ouvèze (Drôme) ?

Mollans au moyen âge

Au moyen âge, le territoire de la commune de Mollans, paroisse du diocèse de Vaison (la Romaine) est parsemé de chapelles, d’églises, de monastères, de prieurés :

  • à l’intérieur des remparts
    • l’église de Notre Dame des Lauze au pied du château supérieur 
    • la chapelle Saint Estève, près du château inférieur
    • la chapelle Notre Dame du pont
  • à l’extérieur des remparts
    • l’église Saint Marcel
    • le prieuré de Saint Michel
    • la chapelle de Saint André
    • le monastère De Saint Marie de Veaux (Notre Dame de la Blanche) occupés par des soeurs au pied du Mont Bluye au bord du Toulourenc
    • le monastère de Saint Pierre de Toulourenc (Notre dame des Anges) au bord du Toulourenc

Trois portes ferment les fortifications, la porte Major, la porte du Pont ou du Merlet et le Portalet.

Lieux de culte extérieurs aux remparts de Mollans

En 1520, le seigneur Jean d’Urre et le co-seigneur Dominique Parpaille confirment les droits des habitants. Ceux-ci peuvent :

  • vendre des herbages, des pâturages, des glandages
  • tarifer le passage des animaux sur tout le mandement
  • ébrancher les arbres et couper les bois
  • ouvrir des carrières et en vendre les pierres
  • cultiver, défricher des terres incultes sans propriété

En échange, les habitants s’engagent à faire moudre leur grain au moulin du seigneur et à donner, chacun, un jour de curage du canal du moulin.

Aucun GINOUX n’est présent dans l’assemblée des habitants.

Après une période de peste, les habitants de Mollans ne sont plus que 70 en 1538.

Mollans est une frontière entre le Dauphiné et le Comtat venaissin. En 1541, la papauté précise sa frontière avec le Dauphiné entre Malaucène et Mollans.

En 1544, les habitants achètent au seigneur le moulin à huile. Cette acquisition sera un des éléments apportant la prospérité au village. La gestion de Mollans est assurée par deux châtelains nommés par le seigneur et deux consuls désignés par les habitants. Les habitants organisent aussi la charité aux plus pauvres. Une ladrerie est fondée en dehors des murs pour accueillir les lépreux. Un hôpital est construit à l’intérieur afin de subvenir aux besoins des personnes âgées et infirmes.

Mollans au temps de la peste qui monte de Marseille 1720 1722

Un cordon sanitaire partant de Tallard (Haute Alpes), passant par Sisteron, puis Montbrun, suivant le lit de la rivière l’Ouvèze, longeant le Comtat Venaissin et se terminant au Rhône est créé. Il passe par Mollans qui devient une porte d’entrée de la peste. De ce fait, des militaires sont affectés à Mollans pour garder le pont. La population de Mollans doit subvenir aux besoins de cette troupe pas très docile (le régiment du Boulonnais). Une partie des terres cultivées dans la commune au delà du pont est interdite d’accès. Thomas GINOUX, notaire et représentant de la commune tente de faire dévier ce cordon sanitaire mais n’y parvient pas. Pendant 27 mois, la population devra vivre avec le cordon et son corps de garde.

Voir le contexte historique de la peste à Marseille.

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