Table des matières
Histoire du château de la Galmelière
La seigneurie de la Galmelière relevait en grande partie de la châtellenie de Vioreau et pour quelques fiefs de celle d’Issé. Par lettres patentes datées du mois de février 1627 et enregistrées à la Chambre des comptes de Nantes le 18 février 1632, Louis XIII, voulant favoriser « son amé conseiller, trésorier de France et général des finances en Bretagne, Isaac de Lescouët, vicomte du Boschet », unit en une seule juridiction « les seigneuries de la Galmelière, la Ferrière, la Herbretière, le Chesnel, Beaumont et la Hunaudaye, sises ès paroisses de Moisdon, Issé, Les Touches et autres voisines, en l’évesché de Nantes et relevant toutes de la chastellenie de Vioreau ». Puis le roi érigea le tout en châtellenie sous le nom de la Galmelière et accorda à son possesseur le droit d’avoir auditoire et fourches patibulaires, et de tenir au bourg de Moisdon-la-Rivière un marché tous les jeudis et deux foires par an, aux fêtes de saint Jouin (1er juin) et de saint Luc (18 octobre) (Archives de Loire Inférieure B. 74). La haute justice de la Galmelière s’exerçait en 1766 au bourg de Moisdon-la-Rivière. Le seigneur de la châtellenie avait le droit de faire courir la quintaine aux nouveaux mariés de ses fiefs en Moisdon-la-Rivière. Les terres nobles de la Bothelière et de la Clérissaye relevaient de lui. Quant au domaine, il se composait en 1560 du manoir de la Galmelière et des terres de la Galmelière, la Ferrière et le Chesnel, le tout contenant environ 500 journaux de terre.
Texte tiré de infobretagne.com
Le château entre au patrimoine de la famille GINOUX DEFERMON
Tout en habitant à au château de Gâtine à Issé à environ un kilomètre de là, Philibert et Jeanne GINOUX DEFERMON achète la Galmelière en 1868, une ancienne propriété des DEFERMON. Ils ne vont pas y habiter. Ce domaine semble acheté pour un de leurs trois enfants. C’est la famille de Georges qui y habitera vers 1887 bien après le décès de ses parents. Il sera maire de Moisdon la Rivière et conseiller général de la Loire inférieure représentant le canton de Moisdon. Suivront les enfants de Georges : en premier lieu, Charles devenu député (1896 à 1906), puis Jeanne mariée à son cousin Paul (1911 à 1936), puis les enfants de Jeanne.
Dans cette propriété, on élève des chevaux pour la chasse, des sangliers, des perdrix… Il semble que Raoul est le plus doué de la famille pour le commerce. Raoul devient architecte. Il fait appel à un autre architecte Émile LIBAUDIÈRE en 1909 pour reconstruire le château, comme il l’a fait pour le château de Gâtine à Issé en 1903.
Aujourd’hui, le château est toujours occupé par les descendants de Paul et Jeanne GINOUX DEFERMON.