Retour à Adèle DOMBASLE
Cet article tiré de La Politique nouvelle, revue hebdomadaire de Politique, sciences, littérature, beaux arts du 2mars-9 novembre 1851 et signé d’Adèle DOMBASLE a été déniché par Frédéric de La GRANDVILLE lors de ses recherches sur Edmond de GINOUX.
Cet article, évoquant une promenade sur l’île de Noukou Hiva en août 1848, indique que ce couple n’a pas débarqué directement à Tahiti venant de Valparaiso (Chili). Il s’est arrêté aux iles Marquises où mouillaient de nombreux navires faisant la navette entre Valparaiso et Tahiti.
Adèle se dévoile peu à peu dans son récit. Elle évoque ses émotions et réactions devant les évènements survenant au cours de sa promenade sur l’île. Elle est un peu coincée dans sa position de femme française éduquée de son époque. Malgré cela, On la perçoit comme une vraie exploratrice voulant découvrir par elle même le sens de ce qu’elle vit.
Elle nous apprend quelques mots des natifs des îles Marquises. Elle décrit minutieusement les paysages, les habitations, les individus et elle informe qu’elle réalise des dessins de ce qu’elle observe.
Ses rapports avec Edmond de GINOUX sont évoqués. Elle se sent souvent raillée par son mentor à l’aise avec les « sauvages ». Il a 8 ans de plus qu’elle et semble la laisser découvrir par elle même le sens des situations, n’intervenant qu’aux moments délicats.
Nous pouvons mettre en lien cet article d’Adèle et l’article « souvenirs des îles Marquises – l’éventail de la grande prêtresse » d’Edmond.