Liens avec nos familles
L’abbaye de Silvacane, abbaye cistercienne, est un lieu important de trois des familles de ce site.
Les GINOUX, de religion vaudoise, venant de Lourmarin, arrivés à La Roque vers 1640 vont abjurer leur religion en 1695 dans l’abbaye de Silvacane.
Un CHABAS est arrivé vers 1688 à Silvacane comme jardinier et ses descendants sont restés plusieurs siècles à Silvacane. Par exemples, Marc CHABAS y a été baptisé en 1685, Ursule PALENC, épouse de Gaspard CHABAS y est décédée à l’âge de 70 ans, en 1841 et la famille de son fils Joseph y a vécu.
Joseph François Louis DEYME dit Cadet travaille au domaine de Silvacane, chez GARCIN en 1848. Il y rencontre sa future épouse.
Un peu d'histoire
En 1444, le Chapitre Saint Sauveur d’Aix a est devenu propriétaire de l’abbaye de Silvacane. Les moines cisterciens ont dû abandonner l’abbaye après une longue période de prospérité suivi d’un rapide déclin.
En 1513, le Chapitre d’Aix et le seigneur de La Roque, Jean de Forbin, signent une convention avec les représentants de 70 familles de la communauté de Cabrières d’Aigues. Ces colons créent le village de La Roque. Ils construisent une chapelle (Notre Dame du Rosaire) au nord du village (l’Abbaye de Silvacane, église de la paroisse étant éloignée du village). Le travail de ces colons conduisent à la prospérité du village.
De ce fait, au début des années 1600, le Chapitre d’Aix fait restaurer l’abbaye et y place un curé.
En 1615, la veuve d’Annibal de Forbin fait construire, à proximité du château et parallèlement à celle des habitants la chapelle du Saint Esprit afin d’abriter sa dépouille.
En 1685, sous la menace d’une dragonnade, 500 habitants de La Roque, de religion vaudoise, abjure à l’Abbaye de Silvacane devant le grand vicaire Duchène.
Melchior de Forbin, très pratiquant de la religion catholique, obtient des habitants de pouvoir relier sa chapelle et la leur par une nef centrale et ainsi de créer l’église de l’Annonciation qui deviendra l’église Saint Louis, patron de La Roque.
Dès lors, Silvacane ne joua plus son rôle de paroisse et un nouveau déclin commença.
A la révolution, l’abbaye fut vendue au plus offrant, se vida de son contenu religieux et devint une simple ferme.