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Les ascendants de Fernande FABRE et Lucien GINOUX sont indiqués par la couleur violette
Louis Joseph DEYME et Marie Thérèse VILLEVIEILLE
Orphelin de père à l’âge de deux ans, sa mère se remariant quand il a l’âge de 17 ans, Louis Joseph DEYME se marie à son tour relativement tôt à l’âge de 20 ans avec Marie Thérèse VILLEVIEILLE, d’un an son aînée.
Actes d’état civil de ce couple
Peu fortuné, Louis Joseph emprunte 350 francs à François GARCIN domicilié à Silvacanne durant l’année de son mariage en 1817. Il veut les rembourser dix ans après en 1827.La vie de la famille est une vie de labeur aux champs hérités du grand-père DEYME dans les quartiers du Barcot et de Gontard. Elle se situe principalement au quartier de Gontard. Dès que son âge le permet, le fils aîné, Louis Raphaël est placé comme domestique chez d’autres exploitants agricoles jusqu’en 1856. Après le décès de Marie Thérèse VILLEVIEILLE, une terrible crue de la Durance oblige la famille à se réfugier au village dans plusieurs maisons de la rue du Temple, en 1872. Peu avant le décès de Louis Joseph DEYME, elle est expropriée des terres du Barcot en vue de l’aménagement d’un bassin de décantation des eaux de Marseille, le bassin de Saint Christophe, en 1876.
Des documents d’époque passés devant le notaire ont été numérisés :
- un acte d’huissier pour le remboursement d’une dette à un prêteur récalcitrant (1827),
- la vente d’une terre de Gontard à un agriculteur de Rognes (1831),
- achat d’une petite maison donnant sur la traverse en direction de la rue du Vabre (1841),
- le contrat de mariage entre François DEYME et Rose MARIN (1848),
- la vente d’une terre des Bouigons et de Picoras par les frères PICHON à Louis Pierre DEYME (1869),
- la donation de Louis Joseph à ses enfants (1871),
La famille vit au hameau du Barcot et achète une petite maison au chef lieu
La maison "Pignoly" a été achetée, le 18 juillet 1841, par Louis Joseph Deyme, grand-père de Louise Deyme, à sa tante Magdeleine Félicité Massie, épouse de Désiré Fortuné Fiol. A l’époque, c’était une petite maison en mauvais état, rue du Vabre à La Roque d'Anthéron. Magdeleine avait eu cette maison de la succession de sa mère Magdeleine Félicité Villevielle. Louis-Joseph a légué cette maison à sa fille Adèle épouse Pignoly lors de sa donation partage du 6 mars 1871. La maison dans laquelle a vécu Marie-Thérèse Pignoly dite “la Pig”, est devenue un musée.