Ce livre retrace le destin hors pair d’Andrée Imbert, bébé abandonné en plein hiver sur le parvis d’une église à Marseille le 2 décembre 1907.

Confiée à l’Assistance Publique, puis recueillie par des familles dans le sud de la Drôme, Andrée apprend le bonheur d’une cuisine simple. Elle quitte son village pour Lyon où elle se forme à la cuisine bourgeoise. Cette passion la pousse à se perfectionner. Elle cuisine pour des célébrités : Berliet, les frères Lumière, Camus, Gallimard et son chemin, de maison en maison, croise celui de Rose Fitzgerald Kennedy.

Elle privilégie sa vie professionnelle au détriment de sa vie personnelle, sa fille Madeleine restant avec son père dans la Drôme à Venterol. Elle embarque pour les Etats Unis à Hyannis Port où elle est au service de toute la famille Kennedy. Elle devient la cuisinière attitrée et aimée de toute la tribu, dont elle partage les déplacements, les joies et les tourments.

J’ai beaucoup aimé ce roman biographique. On en apprend plus sur les pupilles de la nation, les conditions de vie des orphelins. On observe de l’intérieur la famille Kennedy. J’ai été surprise de la place qu’Andrée avait dans la famille, notamment auprès du dernier fils Ted.

Le livre est ponctué de photographies privées et de recettes extraites de son carnet.

PS : Sur la tombe d’Andrée Imbert une couronne de fleurs avec ces mots « to Andrée with love and gratitude. The Kennedy Family »