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Le château
Les plus anciennes traces de ce château datent des années 1200 recueillies dans son chartrier. Il se situe au bord de la rivière l’Orthe. Il a été certainement de nombreuses fois remanié au cours des siècles. Son dernier remaniement remonte à la fin de la Renaissance (fin du XVIème siècle). Ce château n’est pas classé au titre des monuments historiques.
En 1896, il existait un haras dans cette propriété du vicomte de DREUX-BRÉZÉ. Voir ci dessous des extraits du document « haras de la Lucazière« .
Aujourd’hui le propriétaire du château est un couple d’anglais qui y habite et loue un gîte dans les écuries et une ou deux chambres du château. Un article des Alpes Mancelles libérées du 26 juillet 2016 évoque leur hébergement.
Les châtelains de DREUX-BRÉZÉ
C’est Joachim de DREUX-BRÉZÉ, marquis de BRÉZÉ, qui fait entrer le château dans sa famille par son mariage avec Louise Jeanne Marie de COURTARVEL. Leur fils hérita des biens en indivis avec ses quatre soeurs. La période révolutionnaire perturba grandement cette famille. Le marquis de BRÉZÉ suivant est Scipion, puis Henri Simon. Le frère de ce dernier prend le titre de vicomte de DREUX-BRÉZÉ qu’il transmet à son fils Robert Louis (celui marié en seconde noce avec Anne Marie GINOUX DEFERMON). Voir le document « La famille de Courtarvel » par l’abbé E. TOUBLET.
En 1898, Henri Simon contestera en justice le titre de vicomte de DREUX-BRÉZÉ à son neveu Robert (qui, lui, habite le château de La Lucazière). Voir Le journal du droit administratif du 1er janvier 1899.
La femme d’Henri Simon est exemplaire de par son système de charité dans la paroisse de Mont Saint Jean.
