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Grands Explorateurs et Navigateurs Français

 
 
 
En 1988, La Poste célèbre les grands navigateurs français des XVII et XVIII siècle qui ont contribué à la découverte de nouveaux territoires. Chaque timbre représente leur buste et la carte de leurs périples.

Abraham Duquesne

Baron d’Indret dès 1650 puis marquis du Quesne en 1682, né à Dieppe en 1610 et mort le 2 février 1688 à Paris. Il est un des grands officiers de la marine de guerre française du XVII siècle. Né dans une famille huguenote, il embarque pour la première fois sous les ordres de son père, capitaine de vaisseau . Il sert sous Louis XIII pendant la guerre de Trente Ans et se distingue notamment aux combats de Tarragone et du cap de Gata, mais doit quitter la marine en 1644 après avoir perdu un navire. (source Wikipédia)

Pierre André de Suffren

dit « le bailli de Suffren » et également connu sous le nom de « Suffren de Saint-Tropez », est un vice-amiral français, bailli et commandeur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, né le 17 juillet 1729 au château de Saint-Cannat près d’Aix-en-Provence et mort le 8 décembre 1788 à Paris.
Suffren traverse trois guerres navales franco-anglaises au milieu de la « Seconde Guerre de Cent Ans ». Les deux premières lui permettent de mener une double carrière en gravissant peu à peu tous les échelons de la Marine royale et ceux de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La troisième lui apporte la gloire. Son nom a depuis été donné à sept navires de la marine française. (source Wikipédia)

Jean François de Galaup comte de La Pérouse

 (23 août 1741 – disparu en 1788), né au château du Gô, dans la paroisse de Saint-Julien à deux lieues d’Albi, est un officier de marine et un explorateur français.
L’aventure de cet Albigeois qui dès l’âge de 22 ans s’engage dans le conflit contre l’Angleterre, lors la guerre de 7 ans, à propos du Canada (1757-1763). En 1785 il est chargé par le roi Louis XVI d’un voyage de découverte autour du monde , il part donc de Brest le 1er août 1785 avec les frégates La Boussole et l’Astrolabe à partir de 1788 on cesse d’avoir de ses nouvelles. En 1999, l’association Salomon créée par Alain Conan, Nantais d’origine et vivant en Nouvelle-Calédonie, découvre le camp où ont résidé les naufragés  malgré des conditions climatiques difficiles. Au milieu de la pluie et de la boue, les archéologues dégagent les preuves incontestables de l’installation d’un camp. Les restes d’une palissade sont découverts, ainsi que de nombreux objets, notamment des boutons d’uniformes de marine. (source d’après divers documents)

Bertrand François Mahé comte de la Bourdonnais

Né à Saint-Malo le 11 février 1699 (baptisé le 16 février dans cette même ville) et mort à Paris le 10 novembre 1753, il est officier de marine français. Lieutenant de vaisseau dans la Compagnie des Indes en 1718, il participe à la prise de l’île principale de l’archipel des Seychelles en 1725. Celle-ci s’appellera désormais Mahé. Nommé Gouverneur général des Mascareignes pour le compte de la Compagnie des Indes en 1733, il prend son poste en 1735 et entreprend de grands travaux qui lui valent l’hostilité de certains directeurs de la Compagnie des Indes à Paris, en raison de leur coût. Sur plainte de Dupleix, administrateur colonial et nabab des Indes, le comte est rappelé en France et embastillé durant trois ans. Jugé en 1751, il est acquitté et finit sa vie à Paris en 1753, à 54 ans. (source d’après divers documents)

Le comte Louis-Antoine de Bougainville

Né le 12 novembre 1729 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1811, il est officier de marine, navigateur et explorateur français.  Il colonise l’archipel des Malouines (1763), qu’il remet aux Espagnols à la demande de Louis XV en 1765. Il entreprend en 1766, le tour du monde qui le rendra célèbre (le premier d’un navigateur français). Il rentre le 2 avril 1768 dans la baie de Matavai à Tahiti qui vient d’être découverte en juin 1767 par Samuel Wallis. Il y reste moins de dix jours, au mouillage à Hitia’a, puis repart avec un jeune Tahitien volontaire, Ahutoru (Aoutourou), qui fera le trajet jusqu’à Paris où Bougainville le présentera au roi. L’officier de marine lui offrant comme promis au bout d’un an son voyage de retour, Ahutoru mourra après une escale à l’Île-de-France. (source d’après divers documents)

Jules Sébastien César Dumont d’Urville

Marin français, né à Condé sur Noireau (Calvados) le 23 mai 1790, il entre dans la marine en 1811 et meurt accidentellement à Meudon le 8 mai 1842. Polyglotte, il est curieux de tout et étudie l’Astronomie, la Géologie, l’Entomologie et la Botanique. Il entreprend en 1837 un nouveau voyage, en expédition dans les régions de l’Océan Antarctique. Il explore les mers australes, pousse vers le pôle Antarctique en affrontant les plus grands périls, découvre quelques nouvelles terres. Le 20 janvier 1840, toujours plus au sud à la recherche d’une terre, le continent antarctique leur apparaît. Il nomme cette terre « Terre Adélie », du prénom de son épouse. Plus tard, en l’honneur de cette découverte et des cartographies de qualité dressées par l’hydrographe de l’expédition Vincendon-Dumoulin, on donna le nom de Dumont d’Urville à la mer d’Urville près de l’Antarctique. (source divers documents)

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