GINOUX Jean Pierre Légionnaire

Table des matières

Ses ancêtres

Je n’ai pas pu malheureusement localiser Jacques GINOUX et Marianne BERTHELET, les grands parents paternels de Jean Pierre.

Sa famille

A l’inverse j’ai retrouvé facilement ses parents : Jean et Marie Magdeleine SIMARD qui sont des drômois. Ils naissent à Chabrillan, lui le 28 décembre 17671 et elle le 28 février 17752.

Curieusement ils se marient à Loriol-sur-Drôme le 28 juin 17993.

L’un et l’autre meurent à Allex, Jean le 21 novembre 18424 et Marie le 12 février 18435

1 AD 26 – Baptêmes 1767 – F° 6 – Page 43/193 – Cote 5Mi 218/R4 –
2 AD 26 – Baptêmes 1775 – Vue 85/193 – Cote 5 Mi 218/R4 –
3 AD 26 – Mariages 1799 – Vue 45/604 – Cote 5 Mi 63/R6 –
4 AD 26 – Décès 1842 – N° 30 – Vue 433/436 – Cote 5 Mi 201/R11 –
5 AD 26 – Décès N° 4 Vue 26/308 – Cote 5 Mi 201/R12 –

Sur cette carte, extraite de Google Maps, Chabrillan est en bas à droite, Loriol-sur-Drôme à gauche et Allex se trouve en haut à droite.

Grands-parents et parents de Jean Pierre GINOUX

Jean Pierre a une sœur aînée : Elisabeth qui épousera Antoine BOUQUET à Allex le 20 avril 1823.

Les proches de Jean Pierre GINOUX

Jean Pierre se marie une première fois avec Marie Louise PUJOLLE (1814-1852). Son acte de décès nous apprend que :

Elle naît à Saint Arroman (Hautes Pyrénées)
Elle vit à Aspres-les-Veynes (Hautes-Alpes). Cependant, il faut noter qu’il est clairement écrit sur cet acte :

Or ce village d’Aspres-les-Vignes n’existe pas. Mais il existe aussi dans ce département :

- Aspres-sur-Buëch,
- Aspres-lès-Corps.
Elle 38 ans lorsqu’elle décède le 27 décembre 1852, à Toulouse1, où elle n’est que de passage. On déduit de cette dernière remarque qu’elle pourrait être née en 1814 à Saint-Arroman. Mais les registres qui nous intéressent, ne sont, à ce jour, pas encore numérisés.

1 AD 31 – Toulouse – Décès 1852 – Acte n° 2349 – Vue 296/318 – Cote 1E 378 –

Impossible d’aller au-delà…

Nous n’en saurons pas davantage sur ce couple d’autant que les recensements pour Saint-Arroman débutent avec l’année 1872.

Après quelques mois de célibat, Jean Pierre GINOUX se remarie avec la toute jeune Julie Hortense JOYEUX-MARTEL. Elle n’a que 18 ans et lui 46 !

Julie est née à Saint Gervais le 20 juillet 18351. C’est d’ailleurs là qu’ils se marient le 16 novembre 18532.

Ses enfants : Le manque de document régnant autour de Marie Louise PUJOLLE, nous empêche de savoir si de ce mariage naquirent des enfants.

Par contre, il est sûr et certain que du second mariage deux garçons : Jean Antoine Emile Marcel, Victor Louis et trois filles : Clémentine Hortense, Marie Hortense et Noémie Sixtine ; virent le jour. Tous sont nés à Saint-Gervais.

1 AD 38 – Saint-Gervais – Naissances 1835 – Acte n° 15 – Vue 35/241 – Cote 9NUM/5E391/3 –
2 AD 38 – Saint-Gervais- Mariages 1853 – Acte n° 4 – Vues 111 et 112/199 – Cote 9 NUM 2/5E 391/4 –

Les 5 enfants du Brigadier GINOUX

Il meurt à Saint-Gervais le 28 avril 18571, peu avant la naissance de son cinquième enfant pour lequel le délai de viduité est respecté.

1 AD 38 – Saint-Gervais – Décès 1857 – Acte n° 5 – Vue 170/201 – Cote 9NUM2/5E391/5 –

Après la mort de son mari, en 1867, Julie Hortense JOYEUX-MARTEL aura un sixième enfant : Marie Augustine Eugénie JOYEUX-MARTEL (1872-) dont elle ne révélera pas l’identité du père, à moins que celui-ci ait refusé de reconnaître leur enfant.

Son parcours civil et militaire

Quelles furent les occupations de Jean Pierre avant de rejoindre le 5e Régiment d’Artillerie à pied le 5 décembre 1828 ?

Son acte de décès nous dévoilera qu’il était, en 1867, cafetier. Son épouse, la même année, était déjà cafetière lors de la naissance de leur troisième enfant à Saint-Gervais.

Au recensement de Saint-Gervais-1866 la famille GINOUX loge sous le même toit que les BRIZARD dont le chef de ménage est cabaretier. C’est donc là que Marie Augustine Eugénie JOYEUX-MARTEL est cafetière et aussi là que Jean Pierre GINOUX le deviendra.

Concernant notre homme, je retiens de la page 6/8, contenue dans la base Léonore qu’il était Gendarme à cheval. Cette page étant difficilement lisible, j’ai opté pour sa transcription intégrale que voici :