Table des matières
Ses ancêtres
C’est une branche lozérienne de GINOUX, et plus spécialement le village du Collet-de-Dèze. qui a donné le jour à Claude Firmin.
Ses parents
Il est le fils de Pierre et d’Anne ROUSSEL qui eurent cinq enfants. Mais Pierre fut également le père de cinq autres enfants qu’il eut d’un premier lit avec Marie DAYROLLE.
Son parcours civil et militaire
Claude Firmin a débuté sa carrière le 11 septembre 1788 comme soldat du 69e Régiment d’Infanterie de ligne dont l’Insigne se trouve ci-après.
Il devient Caporal le 1er avril 1790, puis Sergent le 29 juin 1794 (11 messidor an II), Sergent-Major le 16 août 1795 (29 thermidor an III). Il est nommé Sous-Lieutenant (au choix) le 4 février 1799 (16 pluviôse an VII). Le 8 germinal an IX (29 mars 1801), il est Lieutenant et enfin c’est par décret qu’il devient Capitaine le 11 messidor an XII (30 juin 1804). Il est fait Chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur à compter du 1er octobre 1807.
Ses états de service notent qu’il a fait partie de l’armée des Alpes, qu’il a effectué les campagnes d’Egypte, sur les côtes de l’Océan, en Allemagne, en Espagne, au Portugal. Il a aussi participé au blocus du Luxembourg avant de rejoindre l’armée du Nord.
Le 17 floréal an VII (6 mai 1799), en Syrie lors du siège de Saint-Jean d’Acre, il est blessé par balle au bras droit. Et pour finir, avant de quitter la Syrie, il est atteint de la peste !
Il a participé à la bataille de Mondovi, au siège de Mantoue, aux batailles de Castiglione, de San Giorgio, au Passage du Togliamento. Il était aussi présent à la prise de Malte et à celle d’Alexandrie, aux batailles d’Elchingen, d’Austerlitz, d’Eylau, de Friedland, de Burgos, de Madrid. Il fait partie de l’expédition en Galice, il est aussi au siège d’Almego, de Rodrigo, de Ramaniel, Bucacos. Enfin il était de l’expédition menée au Portugal.
Sa famille
Ne sachant où le couple a vécu, il est difficile de retrouver leur éventuelle progéniture. Pourtant deux indications de son dossier attirent l’attention. En effet le 28 janvier 1817, il signe La Formule du Serment et le Procès Verbal d’Individualité à partir de Mende.
Pour avoir parcouru les tables annuelles de FLORAC, j’affirme qu’aucun GINOUX n’est né dans cette commune après 1822.
Son décès : Selon son dossier de Légionnaire, il serait mort le 23 janvier 1836 ; le lieu n’est pas précisé. Mais ce n’est pas Alès (30), ni Florac (48), ni Le Collet-de-Dèze (48), ni Sainte-Cécile-d’Andorge (30), c’est finalement Mende (48) dans sa maison quartier d’Angiran dans la vieille ville ! Son acte de décès p^récise qu’il ne laisse aucun enfant vivant.
Auteur
Roland MONGAÏ – Diplômé universitaire en Généalogie et Histoire des familles.