Table des matières
Ses ancêtres
Je n’ai pas pu remonter au-delà de ses grands-parents paternels. Ils sont très probablement de Valence d’Agen (82) ou des environs.
Sa famille
Son père Jean Paul GINOUX est dit être né à Valence d’Agen. Mais cette commune compte sept paroisses et Jean Paul GIGNOUX, en fonction des actes de naissance de ses enfants, serait né entre 1764 et 1771. Ce qui correspond à une masse considérable de possibilités que je me refuse de fouiller.
Cependant, la commune d’Aiguillon (47) nous dévoile son décès à la date du 4 octobre 18371. A ce moment là, il est âgé de 65 ans, soit sa naissance en 1772. Cela réduirait quelque peu le domaine à exploiter mais pas suffisamment pour que je me lance dans cette quête.
- 1 AD 47 – Décès Aiguillon 18 37 * N° 63 – Vue 276/393 – Cote 4E 4 81-
Quant à sa mère, Anne Françoise Elisabeth POUPARD, j’ai initialement tiré son année de naissance grâce au recensement d’Aiguillon de 1836 selon lequel elle aurait 50 ans ; soit une naissance en 1786.
Mais son acte de décès1, lui donne 84 ans en 1867. De ce fait sa naissance aurait eu lieu en 1783. Ce même acte nous apprend qu’elle est native de Bordeaux. Et le site Généanet, parachève nos connaissances en précisant sa date de naissance : 24 septembre 1783. Il est donc quasi certain qu’Anne Françoise Elisabeth est née en 1783.
- 1 AD 47 – Décès Aiguillon 1867 – Vue 234/382 – Cote 4E 4 27 –
Il se trouve que Louis Marie Henry GIGNOUX est le dernier des 7 enfants du couple GIGNOUX & POUPARD. Les trois premiers naissent à Bordeaux au 5, rue Neuve, et les quatre suivants naissent à Aiguillon.
Je n’ai trouvé qu’un enfant issu de l’union GIGNOUX & VALENTIN. Il fait l’objet du paragraphe suivant car c’est également un Légionnaire.
Son parcours civil et militaire
Son parcours civil
Je n’ai, concernant cette période civile, rien trouvé mis à part sa naissance, son mariage et son décès.
Son dossier « Léonore » nous fournit deux informations au sujet de son après période militaire :
Porte d’entrée du 7, rue Fodéré à Nice.
Son parcours militaire
Il débute sa carrière comme simple soldat, au sein du 45e Régiment d’Infanterie (dont vous trouverez l’insigne ci-contre), le 20 avril 1843. Il gravit un à un les échelons de la hiérarchie : Caporal, Sergent, Sergent-Fourrier, Sergent-Major, Adjudant, Sous-Lieutenant, Lieutenant, Capitaine et enfin en étant affecté au 20e Régiment d’Infanterie il est promu Capitaine-Major, le 24 février 1871.
L e grade de Capitaine-Major, qui à ce jour n’a plu cours, devait se distinguer de celui de Capitaine – 3 barrettes dorées – de celui de Commandant – 4 barrettes dorées -. Pour cela il devait logiquement être constitué de 3 barrettes dorées et une barrette argentée placée au dessus.
Un Capitaine-Major est un officier supérieur.
Entre 1854 et 1859, il conduit un détachement en Afrique.
En 1870-1871, il est en campagne contre l’Allemagne
Par décret du 20 avril 1870, il est décoré de la Légion d’Honneur. Il est fait Chevalier.
Auteur
Roland MONGAÏ – Diplômé universitaire en Généalogie et Histoire des familles.