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GIGNOUX Joseph Marius Légionnaire

Bien que mon but ne soit pas de recréer la généalogie aussi complète que possible des légionnaires objet de ces études, je me suis « amusé » à remonter un peu plus la généalogie de cette famille de GIGNOUX. Et voilà que je découvre1 qu’à l’origine leur souche est en Lozère et que Marvejols est leur nid.

  • 1 Avec l’aide d’Alain GINOUX.

L’église de Marvejols (Source : Généanet – Contributeur : cartespostales).

Pour preuve, l’arbre généalogique qui suit démontre ce propos. Je ne présente pas les documents qui m’ont conduit à ce résultat, mais je les tiens à disposition des éventuels curieux.

Les ascendants de Joseph Marius et de son fils Hilaire Joseph Marius GIGNOUX.

Sa famille

Ses parents : Le côté paternel est montpelliérain alors le côté maternel est marseillais.

Voyons cela en détail :

  • Son père : Pierre Irénée GIGNOUX est né à Montpellier le 11 décembre 18161.
  • Sa mère ; Marie Baptistine Rose PRUDENT est née le 18 novembre 18242 à Marseille.
  • Ils se marient à Marseille, le 2 juin 18463.
  • 1 AD 34 – Naissances Montpellier 1816 – Vue 229/318 – Cote 5 MI 1/70 –
  • 2 AD 13 – Naissances Marseille 1824 – Registre 5 – Acte 4031 – Vue 23/46 – Cote 201 E 2630 –
  • 3 AD 13. – Mariages Marseille 1846 – Registre 1 – Acte n° 290 – Vue 8/34 – Cote 201 E3231 –

La fratrie : Je n’ai retrouvé qu’une sœur à Joseph Marius : Marie Philippine GIGNOUX qui se mariera avec Claude Alexandre Louis de Gonzague GRINGA.

Ses épouses : Joseph Marius se marie une première fois à Marseille avec Claire Rose Sophie BROCHIER. L’union sera célébrée le 10 janvier 18701. C’est elle qui lui donnera deux enfants. Elle mourra précocement à l’âge de 30 ans2, à Allauch (13) au quartier de la Ponche, dans la maison de campagne de sa mère.

  • 1 AD 13 – Mariages Marseille 1870 – Registre 1 – Acte n° 38 – Vue 20/51 – Cote 201 E 4736 –
  • 2 AD 13 – Décès Allauch 1878 – N° 42 – Vue 13/24- Cote 201 E 4860 –

Après 8 ans de célibat, il se remarie avec Rose Anne GINOUX. La noce a lieu à Marseille, le 8 mai 18861, aucun enfant naitra de ce mariage. Peut-être est-ce pour cela qu’ils divorceront 4 ans plus tard !

  • 1 AD 13 – Mariages Marseille 1886 – Registre 2 – Acte n°307 – Vue 6/52 – Cote 201 E 5281 –

Après cette séparation, Anne Rose GINOUX reprendra un certain Jean Marie Léon REY comme époux.

Joseph Marius en restera là !

Ses enfants : Du premier lit, deux enfants naîtront :

  • Hilaire Marius Joseph que nous verrons en détail au chapitre suivant et,
  • Nancy Henriette Eugénie qui nait le 9 décembre 18721 à Marseille où elle se mariera le 26 novembre 1892 avec Henri GERBAUD2.
  • 1 AD 13 – Naissances Marseille 1872 – Registre 7 – Acte 1112 – Vue 12/28 – cote 201 E 4714 –
  • 2 AD 13 – Mariages Marseille 1892 – Registre 7 – Acte 354 – Vue 25/30 – Cote 201 E 5791 –

Son parcours civil et militaire

1880 : Joseph Marius GIGNOUX bénéficie d’un traitement de 250 francs/An que lui vaut son appartenance à la Légion d’Honneur.

1889 : Joseph Marius GIGNOUX déclare officiellement la perte de son certificat d’inscription de traitement payé par la Légion d’Honneur.

1892 : La grande Chancellerie s’inquiète car depuis 3 ou 4 ans elle est sans nouvelles de ce Légionnaire. Aussi, elle mandate la gendarmerie de Marseille afin qu’elle le fixe sur sa situation. Voici la transcription que retourne la gendarmerie à la Grande Chancellerie :

Monsieur GIGNOUX Joseph Marius est toujours domicilié à Marseille Cours Devilliers n° 67 ; mais ayant égaré son titre de Chevalier de la Légion d’Honneur, il y a 3 ou 4 ans, il n’en a plus touché le traitement depuis et il dit avoir écrit plusieurs fois à ce sujet à la Grande Chancellerie, mais que ses lettres sont toujours restées sans réponse.

1896 : Félix FAURE, Président de la République Française autorise Joseph Marius GIGNOUX à résider temporairement à Ismaïlia (Egypte).

Son parcours militaire : Les AD 13 ne possèdent pas les recensements militaires pour les années antérieures 1872. Joseph Marius GIGNOUX étant de la classe 1867, noua n’aurons pas le détail de ce parcours.

Malgré cette déconvenue, on peut affirmer, qu’il a fait carrière dans le corps de la Garde Nationale Mobile des Bouches-du-Rhône. Durant ce service il a été blessé par balle, à la poitrine gauche, à Azay, près de Vendôme le 6 janvier 1871.

Son décès : Le 11 octobre 1897, il meurt à l’hôpital militaire de Marseille2 ; il n’a que 50 ans !

  • 2 AD 13 – Décès 1897 Marseille – Registre 9 – Acte n° 531 – Vue 12/34 – Cote 201 E 6075 –

Auteur

Roland MONGAÏ – Diplômé universitaire en Généalogie et Histoire des familles.

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