Le site de la Communauté des Ginoux

Madame GINOUX l’Arlésienne

Retour à l’accueil

Qui est madame GINOUX ?

Madame GINOUX se nomme Marie JULIEN. Elle est née le 8 juin 1848 à Arles. Ses parents sont Pierre JULIEN (47 ans) cultivateur et Marie ALLET (43 ans). Ils habitent rue Saint Michel de l’Escale à Arles. A l’âge de 17 ans, Marie se marie le 7 février 1866 avec Joseph Michel GINOUX (31 ans) lampiste au chemin de fer. Joseph est né le 6 avril 1835 à Rognonas. Si on remonte un peu les générations de GINOUX, ces derniers viennent de Chateaurenard et non de Lourmarin comme nos ancêtres.

Le couple Marie et Joseph a tenu le café de la gare, 30, place Lamartine. Ce café est un de ceux fréquentés par le peintre Vincent Van Gogh durant son séjour à Arles. Ci-dessous tableaux de Van Gogh décrivant l’intérieur de ce café, représentant madame et monsieur GINOUX.

Madame GINOUX dans son café, peinte par Gauguin

Madame GINOUX décède le 2 août 1911 à Arles.

Qui sont les deux peintres fréquentant son café ?

Vincent Van Gogh reçoit le peintre Gauguin pendant quelques semaines. leurs frasques sont racontées ici : « une amitié explosive »

Découvrez Gauguin, l’impressionniste.

La galerie de Vincent Van Gogh   Toutes ses oeuvres sont répertoriées sur ce site.

Une autre galerie qui vous aide même à vendre vos tableaux (si vous en possédez !) : ArtSy

Le principal musée Van Gogh est à Amsterdam (Pays Bas).

Le second est le musée Kröller-Müller dans le parc national du haut Veluwe à Otterlo (Pays Bas).

Chaque ville par laquelle est passé Van Gogh possède un lieu Van Gogh :

Encore de nos jours, madame GINOUX fait parler d’elle !

De Arles à Saint-Rémy-de-Provence, en passant par Saintes-Maries de la Mer, Van Gogh aurait réalisé, entre 1888 et 1890, 65 dessins au calame et à l’encre sur un brouillard de caisse (livre de comptes).C’est du moins la théorie étayée par l’experte de renommée mondiale, Bogomila Welsh-Ovcharov, dans un livre à paraître demain et intitulé Vincent Van Gogh, Le Brouillard d’Arles, carnet retrouvé (Editions du Seuil, 288 pages).A l’appui d’archives et autres expertises du papier et des encres, l’experte affirme avoir authentifié ces paysages, portraits et autoportrait, comme étant l’oeuvre de Van Gogh. Une attribution soutenue et approuvée par Ronald Pickvance lui-même, reconnu comme le spécialiste de la période arlésienne de Van Gogh.Balivernes selon les experts du Van Gogh Museum d’Amsterdam qui, en pleine conférence de presse ce mardi, ont publié un communiqué dénonçant des « imitations« .Les auteurs de la découverte avancent pourtant un argumentaire solide et une preuve aussi troublante que tangible. « La pierre angulaire. » Un petit carnet de bord du Café de la gare d’Arles qui, sous la plume d’un employé de l’époque, fait mention du carnet de dessins.« M. Le Docteur Rey a déposé pour M. et Mme Ginoux de la part du peintre Van Goghe (sic) des boîtes d’olives vides, un paquet de torchons à carreaux ainsi qu’un grand carnet de dessins et s’escuse (sic) pour le retard.« On est alors quatre jours après le départ de Van Gogh pour Auvers-sur-Oise. Son dernier voyage…En attendant de démêler le vrai du faux, l’auteur de la découverte, spécialiste de l’art des XIXe et XXe siècles et président de l’Hôtel des ventes de Monte-Carlo, Franck Baille, nous dévoile les dessins originaux en tant que mandataire exclusif de l’actuelle propriétaire.
Article extrait du journal Monaco Matin de novembre 2016